Camino Latino
http://www.camino-latino.com

Lam Wifredo, paradoxe de l’art du XXème siècle – Wifredo Lam paradoja en el arte del siglo XX
Un Cubano con arte - Un Cubain artiste

Le peintre et céramiste Wifredo Lam, de son vrai nom Wifredo Oscar de la Concepción Lam y Castilla, naît à Sagua la Grande dans l’île de Cuba en 1902, de père chinois et mère afro-cubaine.
Il meurt en France, à Boulogne Billancourt en 1982.

Petit déjà, à lâge de 7 ans il réalise des paysages et des portraits. Les livres d’art lui permettent de découvrir le maîtres de l’Art comme, Leonard de Vinci, Velázquez, Goya, Gauguin, Delacroix…
En 1916 à La Havane au lieu d’étudier le droit il rentre à l’Ecole Professionnelle de Peinture et de Sculpture de San Alejandro.

En 1923 il part en Espagne étudier à l’Académie des Beaux Arts de Madrid grâce à la bourse obtenue. Lorsqu’il perd sa bourse à cause des problèmes politiques à Cuba, il travaille comme portraitiste afin de gagner sa vie.
Il découvre le mouvement surréaliste, entend parler des peintres espagnols qui vivent à Paris, c’est également l’éveil de sa conscience politique.

Il subit un des plus grands drames de sa vie avec la mort de son épouse Eva Piriz et de leur fils qui succombent à la tuberculose. Son mal être se traduit dans les deux autoportraits qu’il réalise.

Pendant la guerre civile espagnole (1936-1939) il adhère au groupe républicain contre Franco. Cependant en 1938 c’est l’exil à Paris. La rencontre avec Pablo Picasso provoque en lui un choc esthétique et une amitié. C’est la rencontre aussi avec les peintres Braque, Matisse, Miró… Le galériste Pierre Loeb organise pour lui sa première exposition d’art à Paris en 1939.
Ensuite il fuit à Marseille au moment de l’occupation allemande et se lie d’amitié avec les peintres surréalistes Char, Ernst, Domínguez, Masson…

En 1941 il retourne à Cuba son pays natal. Il définit sa peinture comme « un acte de décolonisation ». Il revendique la pluralité de cultures, l’identité collective.

Il voyage en Europe et à New York où il rencontre l’expressionisme abstrait américain : Motherwell, Pollock, Cobra, Asger Jorn…

Sa répercussion internationale s’accroît, ses expositions se multiplient.

Avec son ami Asger Jorn il découvre la ville italienne d’ Albissola important centre de céramique.
En 1962 il achète une maison où il résidera régulièrement.
En 1975 il réalise 300 céramiques.
Il commence à travailler à son œuvre autobiographique « Le Nouveau Monde de Lam ».
Il termine les gravures pour son second livre « L’Herbe sous les pavés ».

Il meurt à Paris en 1982.

Traducción

El pintor y ceramista Wifredo Lam, de su verdadero apellido Wifredo Oscar de la Concepción Lam y Castilla, nació en Sagua la Grande en la isla de Cuba en 1902, de padre chino y madre afro-cubana.
Murió en Francia, en Boulogne Billancourt en 1982.

Cuando niño empezó a pintar a los 7 años realizó paisajes y retratos. Los libros de arte le permiten descubrir a los maestros del Arte como Leonardo da Vinci, Velázquez, Goya, Gauguin, Delacroix…
En 1916 en La Habana en vez de estudiar derecho entra en la Escuela Profesional de Pintura y Escultura de San Alejandro. Se trasladó a España en 1923 para estudiar en la Academia de Bellas Artes de Madrid gracias a la beca obtenida. Cuando pierde su beca a causa de los problemas políticos en Cuba trabaja de retratista para ganarse la vida.
Descubre el movimiento surrealista, oye hablar de los pintores españoles que viven en París, es también el despertar de su consciencia política.

Sufre una de sus mayores tragedias personales con la muerte de su esposa Eva Piriz y de su hijo que fallecen de tuberculosis. Su malestar se traduce en los dos Autorretratos que realiza.

Durante la guerra civil española (1936-1939) adhiere al bando republicano contra Franco. Sin embargo en 1938 es el exilio en París. El encuentro con Pablo Picasso le proporciona un choque estético y una amistad. Es el encuentro también con los pintores Braque, Matisse, Miró… El galerista Pierre Loeb le organiza su primera exposición de arte en París en 1939.
Luego huye a Marsella cuando la ocupación alemana y traba amistad con los pintores surrealistas Char, Ernst, Domínguez, Masson…

En 1941 vuelve a Cuba, su país natal. Define su pintura como « un acto de descolonización ». Reivindica la pluralidad de culturas, la identidad colectiva.

Viaja a Europa y Nueva York donde topa con el expresionismo abstracto americano  : Motherwell, Pollock, Cobra, Asger Jorn…

Su repercusión internacional crece, se multiplican sus exposiciones.

Junto con su amigo Asger Jorn conoce la población italiana de Albissola importante centro de cerámica.
En 1962 compra una casa en la que residirá regularmente.
En 1975 realiza unas 300 cerámicas.
Comienza a trabajar en su obra autobiográfica « El Nuevo Mundo de Lam ».
Termina los grabados para su segundo libro « L’Herbe sous les pavés ».

Muere en 1982 en París.